captiver ses lecteurs

Ecrire un roman, c’est bien.

Ecrire un roman que les lecteurs ne parviennent plus à lâcher, c’est mieux.

Parce qu’on peut avoir une bonne histoire, mais ne pas savoir comment la raconter.

On peut avoir de supers personnages, mais ignorer comment les faire briller.

Ici, je vous propose de plonger dans les méandres du suspens, du conflit et des retournements de situation pour rendre vos récits mémorables.

Et captiver vos lecteurs.

Utiliser le suspens pour captiver ses lecteurs:

Lorsque vous aspirez à créer un récit captivant, le suspens devient votre meilleur allié.

Mais qu’est-ce que le suspens, concrètement ?

C’est tout ce qui va créer une certaine crainte, une appréhension ou une attente, chez les lecteurs.

Donc déjà, pour utiliser le suspens, il faut suffisamment travailler vos personnages pour que les lecteurs soient intéressés par leur sort.

Ensuite, il faut leur laisser entrevoir ce que pourrait être l’avenir de ces personnages.

Instiller un doute.

Pour supprimer ce doute ?

Il faut continuer à lire.

Exemples:

On met un personnage dans une situation dangereuse: les lecteurs craignent pour sa vie.

On met en place une romance entre deux personnages: les lecteurs se demandent si la relation va fonctionner.

Le personnage veut obtenir quelque chose d’important pour lui: les lecteurs espèrent qu’il va parvenir à ses fins.

Plus vous créerez de doutes à propos de personnages qui intéressent vos lecteurs, plus ils seront scotchés à vos pages.

Le conflit ou le cœur palpitant de l’histoire:

Souvenez-vous d’une chose: sans conflit, il n’y a pas d’histoire.

Parce qu’une histoire c’est un conflit, ses conséquences, et comment il va se résoudre.

Le conflit, indirectement, c’est ce pour quoi vos lecteurs sont là.

Le conflit attire.

Alors plus votre texte en comprendra (en restant cohérent et logique) plus il sera irrésistible.

Créez des oppositions entre vos différents personnages.

Bien sûr, entre votre protagoniste et ceux qui lui font face.

Mais aussi entre le protagoniste et ses alliés.

Et entre les adversaires eux-mêmes.

Les conflits viennent autant d’un pays en guerre que d’un conjoint jaloux.

Ils ont juste des échelles différentes.

Créez du conflit au sein même d’un personnage.

Des dilemmes.

Que va-t-il choisir sachant que quoi qu’il arrive, il aura des problèmes ?

La résolution de ces conflits fait naître l’intensité dramatique et maintiendra vos lecteurs en haleine.

Mettre en place des fausses pistes pour mieux surprendre:

L’une des sensations les plus agréables en lecture, c’est de se laisser avoir par une fausse piste.

Qu’est-ce que c’est, concrètement ?

Ce sont des indices qui semblent montrer dans quelle direction se dirige l’histoire… Mais qui ne sont là que pour mieux masquer la vérité.

L’idée c’est de diriger l’attention des lecteurs là où elle ne devrait pas être pour qu’ils passent à côté de l’évidence.

Cette technique permet à la fois de surprendre les lecteurs puisqu’ils n’ont rien vu venir…

Tout en étant parfaitement honnête avec eux:

La réponse était sous leurs yeux, ils ne l’avaient simplement pas vue.

Eviter les éléments téléphonés pour mieux captiver ses lecteurs:

Un élément téléphoné, c’est quoi ?

C’est un élément de l’intrigue que l’on devine beaucoup trop facilement et sur lequel, malheureusement, on essaie de faire jouer du suspens.

Pour faire un parallèle avec le point précédent, on pourrait dire que c’est une « vraie piste ».

C’est un élément qui laisse penser que l’histoire va dans une certaine direction… Et c’est vrai.

Il faut absolument éviter les éléments téléphonés car ils ennuient les lecteurs et les déçoivent.

Un exemple:

Le protagoniste a des alliés pas loin.

Il se retrouve dans une situation où un autre personnage l’agresse verbalement.

L’écrivain essaie à ce moment de faire ressentir de la crainte vis à vis de ce qui pourrait arriver au protagoniste lorsque l’agresseur en viendrait aux mains…

Sauf qu’on sait très bien ce qui va arriver:

Les alliés vont surgir pile au bon moment et le protagoniste s’en sortira indemne.

C’est couru d’avance.

C’est nul.

C’est à éviter à tout prix.

Les personnages à double-facettes:

Attention!

Un personnage à double-facette n’est pas un personnage qui fait tout et son contraire pour le plaisir de rendre l’histoire chaotique.

C’est un personnage à plusieurs dimensions, qui a ses propres valeurs et les contradictions qui vont avec.

De ces contradictions, naissent des actions imprévisibles.

Cette imprévisibilité créé des rebondissements tout en donnant de la profondeur à ce personnage.

Exemple:

Un personnage est un policier intègre, loyal, dévoué.

Et pourtant, on le découvre un moment en train de falsifier des preuves.

Déjà on créé un mystère: pourquoi fait-il ça ?

La réponse: parce qu’il a compris avant tout le monde que le coupable était son propre fils.

Il est un policier intègre (l’une des facettes) mais il est aussi un père prêt à tout pour ses enfants (seconde facette).

Le personnage est bien plus intéressant car on voit ces différentes valeurs s’opposer.

Et le moment où il falsifie des preuves est une véritable surprise.

Un bon combo pour satisfaire vos lecteurs.

La préparation est la clé d’un récit captivant:

On parlait plus tôt de fausse piste.

C’est une des manière de « préparer » son intrigue.

On est pas obligé d’agiter un foulard devant les yeux du lecteur pour l’empêcher de regarder dans la bonne direction.

On peut aussi donner toutes les clés au lecteur sans jamais le pousser dans une direction.

Pour ça, il faut judicieusement disséminé les indices au cours du récit.

L’idée étant que l’information passe sans se faire remarquer.

Au fur et à mesure du récit, plusieurs informations séparées et donc sans lien apparent s’assemblent pour créer une révélation surprenante.

Satisfaction des lecteurs garantie !

Le lieu, le décor:

Le lieu où se déroule l’action peut être un personnage à part entière.

Explorez les possibilités offertes par le décor pour susciter l’intérêt du lecteur et créer une atmosphère immersive.

Dans un univers de fantasy on s’en sert assez naturellement.

C’est une maison qui bouge, ce sont des terres traversées par des maléfices.

En S.F. aussi, on a un vaisseau avec des protocoles strictes.

On a une I.A. qui dirige une ville.

Mais même dans un récit plus réaliste, on peut utiliser le décor de cette manière.

Une prison: Comment fonctionne-t-elle ? À quelle heure les prisonniers peuvent sortir ? Que se passe-t-il si une bagarre éclate ? Combien de temps la police met-elle à arriver après une évasion ?

Une école: Où risque-t-on de se faire maltraiter par d’autres camarades? Sur qui peut-on avoir confiance ? Quand manger pour éviter ses harceleurs ?

Ces lieux peuvent devenir des systèmes que le personnage doit comprendre et faire évoluer pour avancer au fil du récit.

Travailler ainsi le lieu du récit rend l’histoire beaucoup plus immersives.

Tous les éléments abordés dans cet article vous permettent d’accentuer l’intérêt des lecteurs.

Et j’insiste sur le « accentuer ».

Faire vivre un tas de conflit à un personnage dont les lecteurs se foutent ne rendra pas votre histoire plus intéressante.

Bref, ce que je vous propose ici n’est pas un substitut au développement des personnages et à la cohérence du récit.

C’est un ajout.

Des outils que je vous encourage à utiliser…

Sans jamais oublier les bases.

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